dies irae dies iradié
Nombre de messages : 6604 Age : 44 Localisation : Massilia Emploi : nain fermier Réputation : 0 Date d'inscription : 09/07/2004
| Sujet: Comment ça se passe ailleurs ??? Jeu 16 Avr - 10:24 | |
| Au niveau de l'ordre des medecins les choses sont claires ! => Autonomie ! bon soit ... autre article intéressant ! droit médical.com sinon une petit réflexion qui est arrivée sur ma boite mail mais dont je ne connais pas l'auteur, dommage ceci est très censé ! - Citation :
- La grande compassion et l’intérêt majeur soudain dont bénéficient la profession infirmière de la part des grands qui dirigent nos destinées quant au montant de la cotisation CNOI me remettent à l’esprit quelques données socio-économiques :
- La profession infirmière est fort mal payée et fort mal reconnue : ceci est une évidence reconnue…
- Le ministère de la santé est au courant de la situation, et des spécialistes de notre profession ainsi que des économistes se questionnent sur le fait que, contrairement aux lois économiques de l’offre et de la demande, nous n’exigeons pas d’augmentation salariales et/ou de qualité de vie au travail, alors que nous sommes en position de force.
- Des circulaires internes et des publications attirent l’attention des experts sur le niveau de salaire insuffisant des infirmier(e)s en regard de leur cursus et de leurs conditions de travail. Cependant, pour les augmenter, il faudra bien une demande de ces salariés.
- Lors du « lancement » de la dernière réforme hospitalière, il fut envoyé une lettre aux directeurs leur demandant de prendre garde au corps infirmier, car « un mécontentement de cette profession pourrait mettre en péril la réforme ». Lettre confidentielle jadis publiée sur Internet mais ignorée des IDE.
Une révolte des infirmier(e)s, rencontrant de plus la sympathie totale de la population, mettrait effectivement à mal la politique de réforme hospitalière. Heureusement pour cette mutation, rien ne bouge en France, alors que simplement en Allemagne il ya six mois une manifestation de défense de l’hôpital public a regroupé un million de personnes.
Le gouvernement a donc, à juste titre, extrêmement peur d’une étincelle qui mettrait le feu aux poudres à l’hôpital, surtout si elle vient des infirmier(e)s. Il est donc tout à fait licite qu’il intervienne au sujet de la cotisation, cela pour deux raisons :
- S’attirer la sympathie des infirmier(e)s, les défendre, protéger leur « pouvoir d’achat » ;
- Eviter à tout prix que cette cotisation soit la goutte d’eau dans le vase de l’insatisfaction hospitalière, qui déclenchera le mouvement social tant redouté depuis des années. | |
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